mardi 31 décembre 2013

Petite sortie en bord de méditerranée

Deux heures au bord de l'eau en fin de journée : un leurre souple coupé, un gobie qui retombe et un joli sar de 25+ au jig qui se décroche à 2-3 mètres du bord. Il s'est bien battu et mon ferrage était loupé (je suis vraiment rouillé). Voici la seule qui a collaboré pour la photo du jour.

dimanche 1 décembre 2013

Petite pe(r)che de novembre

En ce moment, la pêche est d'autant plus minimaliste qu'elle est rare. Cela faisait une éternité que je ne suis pas sorti pêcher et une éternité encore plus grande que je n'avais pas vu Adi. Nous avons enfin réussi à trouver une fin de journée pour prendre un café et faire un petit tour au canal. Nous avons surtout pris des feuilles et des branches. Cette petite perche nous fera quand même le plaisir de poser pour la photo. Avec un RV 2" gris sombre, TP 1.8g, en minimaliste, c'est en grattant le fond que je réussirai à la décider. 


A la, prochaine...

samedi 2 novembre 2013

Premier chevesne au leurre

Après quelques mois sans trop pêcher, parce que numéro deux nous occupe bien les journées et les nuits, je profite d'un passage en Normandie pour m'offrir une heure au bord de l'eau. Temps de Toussaint, il fait froid et il tombe une bonne pluie fine, celle qui insidieusement finit par traverser même un vêtement déperlant. J'espère quand même tomber sur quelques perches qui feraient des provision avant l'hiver.  

Je choisi un Rockvibe 3" clair pailleté, l'eau est un peu sale suite au passage venteux / pluvieux de la semaine dernière (et bien encombrée de branches en tout genre). J'opte pour une TP de 1.8g car la profondeur n'est pas énorme, par endroit c'est limite à sec, ce qui est surprenant avec tout ce qui est tombé.

Après quelques lancers et une animation minimale au fond (tirées douces et petits sauts au fond), je sens une résistance, ferre amplement et vois mon remonter le courant, puis descendre puis monter tout en restant au fond. Si jamais c'est un brochet, je suis cuit avec mon fluoro-carbone en 0.23... Le poisson monte enfin en surface, et je me détends: il n'a pas 700 dents. Il repart plusieurs fois, et j'arrive à éviter la zone encombrée de branches tombé il y a peu. Par contre, je ne suis pas en bonne posture pour sortir un joli poisson, le bord en pente est argileux et très glissant. Je dois remonter de quelques dizaines de mètre la rivière pour trouver une zone favorable tout en gérant le poisson et les branches du bord.


Verdict : mon premier chevesne au leurre et un joli morceau entre 40 et 45 cm. Pour ne pas risquer de casser ni de tomber à l'eau je le sors à la pince. Il a bien engamé mais la récupération du leurre se fait sans problème. Deux petites photos et il repartira tranquillement. Cela valait la peine de sortir par ce temps ! En continuant encore une petite heures, je réussi à tenter un petit brochet et une perche (toujours au RV 3").



Le lendemain, je tente une sortie, mais il pleut tellement que je rentre au bout de 30 minutes. Cela suffira pour débusquer un second chevesne un peu plus petit sur un autre endroit une dizaine de km en amont. Mais cette fois le ferrage sera raté ou bien le poisson aura pris le leurre de travers car une fois en surface il se décrochera. On se reverra.

lundi 5 août 2013

Demi-sel

Sortie plage à Malo pour Moustic. Une fois installé les filles, et pour ne pas être trop loin (les bassins du centre ville - Malo prend du temps pour se retrouver), je tente de pêcher dans la fin du canal Exutoire de l'autre côté de la digue des alliés, là ou pullulent les mulets. En bordure, il y a des alevins type eau salée qui font dans les 5 cm. 

Je commence au RV 3" blanc nacré, petits sauts sur le fond sableux. Lorsque j'arrête mon leurre, il y a du mouvement autour mais je ne vois rien... Il s'agit en fait de petits plats (gros comme mon pouce) qui sont enfouis dans le sable et doivent être dérangé par les tapes du leurre dans le fond. Quelques lancés plus loin, je vois une tache claire suivre le leurre en fin de récupération. Un dernier petit coup de scion pour essayer de décider qui de droit et paf, une perche, la tête dans le sable.


Je continue avec cette animation pendant que commence à apparaitre des chasses en surface (enfin, cela ressemble à des chasses mais cela pourrait aussi être des mulets). Je tente le coup, mais avec le vent de face ce n'est pas évident de lancer aussi loin. Après quelques lancés et des récupérations plutôt rapides, re-paf. C'est beaucoup plus costaud, elle doit être grosse la perche... Mais non, c'est un bar d'une trentaine de centimètres, un petit nerveux. C'est vraiment surprenant de faire à quelques mètres près un poisson d'eau douce et un poisson de mer.


Ensuite je ferai pas mal de ferrages loupés, comme si j'avais un simple coup dans le leurre et un relâché aussitôt. Je vois un poisson suivre mon leurre qui pourrait être une orphie. Est ce que c'était des touch(ett)es d'orphies ? Est ce que je tapais dans des mulet, je ne saurai pas. Par contre vu la quantité de muges un peu plus en amont, je pense que je reviendrai faire un tour avec une cuillère à mulet ou bien un montage au pain chaillou.

Ma dernière prise sera un peu triste, enfin le ou la propriétaire, car ce doudou semblait racommodé de partout...

jeudi 1 août 2013

Avis sur la Caperlan Axion Light 210

Pour les deux semaines de vacances (une eau douce et une eau de mer), je n'avais pris qu'une canne. Lors de l'achat j'aurais aimé la Daiwa Crosscat Spinning 762 XULS (1 - 10 g), mais il n'y en avait plus, donc j'ai opté pour la Caperlan Axion Light 210 (2 - 10 g). L'autre option était la Axion 210 UL RKF 0.5 - 5 g, mais je n'ai pas osé pour des TP de 7 g avec un shad de 4 ". (La Shimano Catana CX 180 (3 - 14 g) se montre un peu courte en rockfishing.)

Pour comparer l'Axion et la Catana, la première est un peu plus souple. Comme je n'ai péché qu'au leurre souple c'est moins embêtant, mais je pense avoir perdu un peu en sensibilité sur les petites têtes plombées. Ensuite, les deux premiers anneau de l'Axion sont plus grand que le premier anneau de la Catana. Elle est donc un peu plus encombrante (en "diamètre") et ne rentre pas dans mon tube, bien que le tube est prévu pour une catana 210, c'est dommage.


Associé avec la canne, un Shimano Exage 2500 FC rempli de tresse en 0.10 avec un bas de ligne en fluoro-carbone de 1.5 m en 0.23. Je commence avec 1.5 m car je n'utilise pas d’agrafe. A force de refaire le noeud pour attacher le leurre, ou de couper quelques centimètres après un brochet ou un rochet, il se réduit progressivement tout au long de la sortie (sauf en cas de casse).


La canne s'est montrée bien adapté à mes différents types de pêche, de la TP de 1.8 g avec une mini virgule au Shad de 4" avec une TP de 7 g. Avec 4 mètres de fond, on sent la TP de 1.8 toucher le fond sur du sable. Sans vent, elle permet de lancer un leurre sur TP de 3.5 g à plus de 20 mètres sans forcer (et avec un poil de vent ou une TP de 5g cela décolle).


Sur un Rockvibe on sent les vibrations de la caudale lors des petits coups de poignet ou des tirées. Sur un Shad plus gros on sent la caudale même en ramené linéaire tranquille à la limite de décrocher. En texan avec un slug go et une plombée de 3 g on prend plaisir à faire se tortiller le leurre.


En un  mot : polyvalente. C'était agréable de pêcher, parfois plusieurs heures par jour, avec cette canne.

Si je pouvais la changer : les deux premiers anneaux plus petits (et les suivants aussi en fait), mais surtout en disposer dans une version 3 ou 4 brins pour partir facilement en vacances avec uniquement un sac à dos. Ainsi, elle pourrait être mon unique canne à leurres (en plus de la Telepocket C400 bien sûr) même sans avoir une action un peu plus rapide.


C'est dans la Manche !

Petit résumé d'une semaine en bord de mer dans le Val de Saire, autour de la grande marée de juillet. Une semaine de beau temps avec une eau transparente et seulement deux épisodes de pluie.

Les deux premières sorties à marée basse (gros coefficient) m'ont permis d'aller sur des rochers ou je ne vais jamais. Beaucoup de Goémon et une mer d'huile. Après des essais en texan avec une imitation de lançon, je passe au rockfishing dans les pieds. J'ai deux paddle tail grub 2" qui ont perdu leur queue dans les combats avec les brochets. Cette version partielle convient : un plat en rockfishing... Il plaira aussi à une petite vielle que je n'arriverai pas à ferrer.


La seconde sortie au même endroit, une touche avec le montage texan pour laquelle je raterai le ferrage puis plus rien (étale de basse mer en milieu d'après-midi). Je repasse au rockfishing, mais cette fois je commence avec un rockvibe 3" sur TP 3.5g. Une vielle de ratée, elle a déboulé depuis un trou et y est repartie aussi vite puis pas moyen de la faire sortir de nouveau. Un peu plus loin je serai meilleur au ferrage et cette jolie rouge posera pour la photo.


Les deux jours suivants je sortirai 2 heures avant la pleine mer.  Toujours un grand ciel bleu et une eau limpide. Je retourne dans une anse que j'aime bien et qui m'a offert chaque année au moins un bar (entre 50 et 56 à chaque fois). 

Le premier jour ce sera avec un Bass Assassin turbo shad qui est dans ma boîte depuis au moins 3 ans en couleur blanc dos avec des paillettes bleues sur une TP de 5gr. Après avoir essayé différentes animations, c'est finalement une animation tranquille au fond de l'eau (et en pensant à autre chose) que ce premier bar des vacances engamera tout le leurre, 46 cm.


Le lendemain, une heure plus tard (donc toujours 2 heures avant pleine mer), ce sera un rockvibe 3" nacre sur TP 3.5g qui décidera ce second bar (49 cm). Toujours la même météo, et une animation par petits sauts au fond, et frétillement sur place avant de reprendre. Il était plus costaud que le premier car avec un même réglage de frein il repartira plusieurs fois avant que je le mette au sec.


La journée suivante est sans poisson au sec. Je serai à mer descendante 3 heures après pleine mer et pour une heure uniquement avant que l'orage me fasse plier les gaules. Le matin un petit passage dans le port de Barfleur à l'étale de pleine mer, le long des quais, et j'accrocherai (par le coté) un mulet qui se décrochera en surface. Il ne fallait pas faire de pause et lui laisser reprendre l'avantage.

Le lendemain, je déciderai un dernier bar plus petit (39 cm) cette fois une heure avant basse mer, petit coef et sur une animation "à fond à fond à fond" (encore le bass assassin turbo shad mais une TP de 3.5 g cette fois). Pas de photo, après l'avoir montré à Moustique qui était un peu plus loin il est reparti à l'eau sans demander son reste.

Le dernier jours, ce sera le port de Saint-Vaast avec Moustic le long des quais. On ratera plein de touches sur des virgules et des rockvibe 2" (dont certains remonteront sans queue) sur TP de 1.8 g. On a aussi essayé un petit jig de 5g mais il est rapidement resté au fond. La seule prise que l'on réussira est ce petit gobie pris par l'extérieur de la bouche sur une virgule rouge transparente.


C'est déjà terminé pour cette année...

lundi 22 juillet 2013

Sauterelles salvatrices

Depuis la truite loupée, pas moyen d'avoir de touches. Toute la boîte de leurres souples y est passée (pas de leurres durs dans mon sac cette années, peut être une erreur).

Pour ma dernière sortie dans l'Orne, qui a baissée de 50 cm en une demie journée, je mets quelques mètres de 0.14 sur mon moulinet au dessus de la tresse et je montre un hameçon de 14 dans ardillon en direct. Reste a trouver un appât de choix : une sauterelle.


Après quelques minutes à trouver mon esche, me voilà paré. Sans plombée, pas moyen de lancer, donc je laisse tomber à l'aplomb puis descendre le courant. La premier poisson sera un joli gardon. Le second un petit chevesne (mon premier) qui se décrochera sur la berge. Je verrai aussi un beau chevesne, mais pas moyen de l'atteindre...

Eaux normandes

Sortie en première catégorie,  une magnifique truite sauvage attaque mon leurre souple plie la canne mais pas moyen ferrer... Ensuite quelques suivis de petits poissons mais sans succès (toutes mes pochettes de petits leurres y est passée). Pas moyen de pêcher ailleurs que depuis les bords d'un pont car il y a deux panneaux de propriété privée par champ... Une petite zébrée me sauvera de la douille.

Une sortie en seconde catégorie me sera beaucoup plus favorable. Des blancs maraudent en surface, des bancs d'alevins sont en bordure et les premiers lancers convainquent les premières perches.


En bordure un brochet de 40-50 attaque le leurre juste dans mes pieds depuis un trou dans la berge mais se décroche. La série de petites perche continue. Un peu plus loin après une casse dans un arbre, de nouveau un brochet attaque mon leurre et cette fois-ci le ferrage est bon quarante (et quelques) centimètres.


Le leurre du jour est le paddle tail grub 2" salt and pepper de big bite baits sur TP de 1.8g (tous les poissons) : 12 perches (et 5-6 de ratées) un brochet (et un raté).

samedi 13 juillet 2013

Sans sel

Suite à la sortie mer d'hier, petite sortie en UL sur le canal (bras mort et grand carré). Les blancs fraient et les brochets sont toujours à l'affût, mais pas moyen d'en décider un.


Quelques touches et une perche dans le bras mort sur une mini virgule blanche avec TP de 1.8g, animation tranquille au fond (petits sauts de puce et sur place). J'ai du mal à me remettre à cette manière de pêcher (au ressenti de la touche vs à vue des poissons blancs).
 

Peer fishing

Peer fishing, ou pêche de quai en français, c'est le rock fishing du citadin... Même principe et techniques que le rock fishing, mais le long des quais.

Étant sur Dunkerque pour le travail, je profite de deux heures au bord de l'eau avant de rentrer. La mer est basse, mais pas de problème dans les bassins. Le temps est couvert avec du vent. Après une heure sans succès (une vague touchette), le situation s'éclaircit. 

Un premier bar plutôt joli en linéaire avec quelques petits coups de scion le long d'un quai sur un rockvibe 3" couleur nacre. Sur une tresse 0.10 et un fluoro en 0.23, le frein n'est pas trop serré et donc le moulinet chante un peu.


Quelques minutes plus tard ce sera un second, plus petit, sous un bateau à demeure, pendant sa phase de descente. Le pickup n'était pas encore fermé, je faisais juste une pause en retenant le fil avec la main. La refermeture du pickup tout en gérant le poisson c'était ... intéressant.


Pour terminer, après quelques essais avec un leurre plus petit, je reviens au rockvibe 3" et après un decrochage et 3 ferrages ratés (sur le même poisson ou pas qui sait), ce sera un sympathique tacaud qui conclura cette sortie.

Après les carpes et les carassins...

C'est au tour des gardons et de rotengles de frayer. Et ce n'est pas facile de les faire mordre tant ils sont occupés à autre chose. J'en ferai quand même un correct (toujours au pain).

Des bancs d'alevins de la taille d'un demi cure dent pullulent sur les bordure. Des groupes de perches de tous les tailles attendent qu'un groupe d'alevins passe pour casser la croûte. Avec une bonne animation de miette je réussirai à décider une zébrée. Sur la c400 c'est sympa.

 
Pour finit j'ai vu trois brochets à l'affût (entre 30 et 50), mais pas moyen de les décider même avec un rockvibe. Derriere  le plus gros se trouvait un groupe de perches en embuscade, surprenant. Il lui suffisait de se retourner pour avoir largement de quoi casser la croute.

dimanche 30 juin 2013

Émotions

Petite synthèse de plusieurs petites sorties tout au long  de la semaine. Le temps a été variable et globalement plutôt couvert, il a même fait plutôt frais (14C max certains jours) avec un peu de vent. La période de fraie continue pour les carpes et les carassins (pour les gardons, je ne sais pas dire), et il y a de gros spécimens de carpes dans les bordures.

En début de semaine, je ferai deux sorties sans voir de carassins dans le bras mort. Je suis quand même resté sur une grosse miette et donc je prends peu de gardons et rotengles (entre 2 et 6 par sortie) mais des jolis poissons.



Pendant une autre sortie de la semaine, je tombe sur une belle illustration du "pourquoi ramasser ses chutes de fils" avec un bébé poule d'eau. Il avait les pattes complètement emmêlées dans une chute de fil qui s'était en plus enroulé dans un bout de bois. Les ciseaux du couteau suisse sont alors très pratique. Pas effarouché plus que ça il est resté presque une minute dans ma main avant que je le remette à l'eau. Une fois décroché il a retrouvé papa ou maman qui a piaillé tout le temps que je le décroche. Il devait pas être vieux car il n'avait même pas de plumes sur la tête.


Lors de ma dernière sortie, je tombe de nouveau sur les carassins qui fraient, pas facile de les tenter. Même avec une miette déposée devant le bec rien du tout, elle ne coule pas assez vite avant leurs changements de directions fréquents. J’essaie avec du maïs, qui coule plus vite et là bingo. Un volontaire se détourne de quelques centimètres pour gober le grain de mais et poser pour la photo. En plus de ce charmant poisson je raterai un ferrage, canne trop parallèle à la surface de l'eau : le mais restera dans la bouche, mais pas l'hameçon.

Petite mésaventure, au moment où je me met en position pour epuiseter le poisson. Il a plu et donc le rebord en briques où je prends appuis est glissant : zip et sploutch, un bain de pied droit jusqu'à mi mollet. Petite leçon sans conséquences.

Enfin, je tente les carpes en ciblant les plus petite. La première que j'arrive a décider en lui déposant un grain de mais devant le nez me casse le fil au milieu sans doute une faiblesse due à un frottement. Sur la seconde carpe c'est l'hameçon qui s'ouvre... Je ne suis vraiment pas équipé pour ces poissons  (hameçon de 16 fort de fer et fil en 0.12).

Je rentrerai avec un pied qui sploutch...

dimanche 23 juin 2013

Les gardons sont tatillons

Une fois les courses terminées, petit passage au bord de l'eau. Les carassins ne sont plus là, donc détour par la pièce d'eau fermée au bout de la citadelle. L'eau est plutôt claire et il y a un peu de vent, de pluie et une belle couverture nuageuse. Je verrai deux belles carpes en vadrouille et des bancs de petits blancs de l'année, en plus des groupes de gardons pechables. 

Je suis parti rapidement et j'ai oublié de prendre une tranche de pain en plus des quelques grains de maïs prévus pour essayer les carassins. Les carpes ne voudrons pas du maïs et les gardons non plus. Il me reste un peu de pain d'hier au fond d'une poche, donc je repars au pain. Il est tellement sec que ce n'est pas facile de le mettre sur l'hameçon. Comme je pêche avec ce qui me reste, je n'utilise pas que la mie (blanche) mais aussi la croûte (brune). 


Pas moyen de faire mordre les gardons avec la croûte. Je pêche de la même manière, à vue en laissant tomber la miette dans le groupe. C'est la mie et uniquement la mie qui marche. Ce sera au final sept gardons d'une vingtaine de centimètres qui vont mordre... sur du pain blanc.

vendredi 21 juin 2013

Coup de froid

Douze degrés de moins qu'hier. Les carassins étaient beaucoup moins nombreux (j'en ai vu cinq uniquement) et plutôt enclins à se déplacer qu'à manger. 

Je laisse donc le bras mort pour une pièce d'eau fermée au pieds des remparts extérieurs de la citadelle. Beaucoup de groupes de blancs, surtout des gardons. Quelques carassins ou carpes sont de la partie, mais ici aussi ils sont en ballade. Je réussirai à prendre trois gardons uniquement, avec le vent de face c'est coton de poser la miette où je le souhaite.



Sur le chemin du retour je tenterai de nouveau le bras mort: deux petites brèmes qui se décideront et une belle carpe passera nonchalamment le long de la miette en la snobant. Je n'aurait eu aucune chance avec mon fil de 0.12 sans élastique.

mercredi 19 juin 2013

Entre les gouttes

Sortie avec un temps orageux, une bonne partie se fera un peu sous la pluie. Je recherche mes partenaires d'hier, et grâce à la Koï c'est pas trop compliqué. Je les retrouve une vingtaine de mètres en aval du poste d'hier, un peu plus au centre du canal.


Comme on ne change pas (de trop) une équipe qui gagne, j'utilise mon montage traditionnel. Le pain d'hier n'est pas sec, donc je termine la petite tranche toujours enveloppée dans le film alimentaire avec un bout de papier absorbant.  Une grosse miette comme celle-ci peut me faire une moitié de sortie (c'est donc super économique). J'ai uniquement besoin de la changer après une belle prise. Sur des petits gardons, la miette (qui est trois fois plus petite) peut faire plusieurs poissons. 


Vue la difficulté à sortir les carassins hier, j'ai pris une petite épuisette de moucheur avec moi. Cela augmente beaucoup l'encombrement habituel, mais pour sortir ce type de poisson c'est quand même beaucoup plus pratique (et je prend moins de risque de les blesser). Comme je pêche sur des postes avec l'eau accessible, la longueur du manche devrait suffire. L'épuisette est baptisée pour cette première sortie par un beau poisson.


Remarque pour la prochaine fois: 2.5 mètres de fil c'est ok pour les petits, mais avec une canne de 4 mètres c'est pas top pour amener ce genre de poisson dans l'épuisette. Avec le bord encombré de végétation je n'ai pas pu mettre la canne parallèle au bord et j'ai du replier une partie de la télescopique pour m'en sortir.

J'en profite pour tester la capacité d'un Cat B15 à filmer sous l'eau.


En complément du carassin, deux jolis gardons prendrons l'air et un troisième se décrochera en tout début de combat. Cela fouinait tellement dans le fond, que les nuages de vase rendait la miette difficile à suivre par moments.


Je ferai un autre poisson un peu plus loin dans une zone où apparemment des gardons et des brèmes étaient encore en phase de fraie.

lundi 17 juin 2013

Carpe Diem

Le temps est orageux, plus moyen de se concentrer. Je pars donc faire un petit tour au bord de l'eau, un peu plus en aval que d'habitude dans une partie du canal moins urbaine: pas de murs, et peu de fond (max 50-60 cm je dirai), mais vaseux et encombré de feuilles, de branches et même d'une roue de scooter.

Le premier poisson que je vois est une carpe Koï (c'est plus facile un gros point rouge qui bouge) suivie de quelques taches sombres. En plus de nuages de vase, quelques chapelets de bulles ici et là confirment qu'il y a de l'activité. Montage de canne (toujours la télépocket c400) avec 2.5 m de fil (0.12) et un hameçon de 16 fort de fer, et c'est parti avec une belle miette de pain (trois fois la taille habituelle).

Dans un premier temps les poissons font les difficiles. C'est lorsque l'arrive à la faire couler entre deux spécimen (peut être un peu du fait de la concurrence alimentaire) que l'un d'entre eux fonce et gobe, c'est pendu. Le poisson se débat bien et ce n'est pas facile de le désaxer. Je me rende compte que je tiens ma canne trop haut et donc que c'est de ma faute. Mise au sec un peu plus loin, photo et c'est reparti.



Je continue mon petit numéro, mais le second poisson qui mord me semble plus costaud et il file vers la berge d'en face. En moins de 5 secondes il me règle mon compte: je pense avoir cassé mais en fait il a ouvert l'hameçon. C'est mieux comme ça, au moins il ne repart pas avec un percing.



Un peu plus tard je ferai un second carassin un poil plus gros que le premier mis au sec, mais une fois attrapé il me glisse des mains et retombe à l'eau avant la photo, il s'est décroché tout seul c'est pas plus mal pour lui.

J'ai aussi fait un essai avec des bouillettes, mais cela ne colle pas avec ma manière de pécher et la position des poisson aujourd'hui (fond ou mi eau): elles flottent. J'ai bien vu deux ou trois gobages, mais plus vers le milieu du canal et avec ma canne de 4 m, ils ne sont pas accessibles.

Cela fait  du bien de passer un peu de temps au bord de l'eau et de faire des beaux poissons. La saison serait elle enfin démarrée ?

samedi 8 juin 2013

Enfin...

Il aura fallu quatre sorties pour faire le premier poisson de 2013. Grand soleil, un peu de vent et des bancs de blancs en surface complètement amorphes, certains d'entre eux la tête en bas.


C'est sur les bordures que des petits groupes actifs seront deux fois sensibles à ma miette de pain chaillou. Les petits brèmes seront les plus gourmandes.


Il y avait aussi quelques perches dans les groupes, mais pas curieuses pour un sou. Après seulement une semaine de beau temps elles n'ont pas encore le comportement de l'été dernier.

jeudi 2 mai 2013

Mini kit à blancs

A défaut d'avoir pris du poisson pour l'ouverture du carnassier, une photo de mon mini kit à blancs. Ce kit est complété par une tranche de pain chaillou enveloppé dans un linge humide stocké dans du film alimentaire.


Avec la telepocket, tout tient dans le fond de mon sac en dessous de mon portable, cela permet d'aller faire un tour au bord de l'eau après une réunion ou lors de la pause de midi.

Ouverture sous le soleil

Seconde bredouille... Après avoir tenté les bordures au leurre souple et un peu au jig, je n'ai pas rencontré une seule perche.

Après avoir tenté les bancs de gardons qui se promènent une vingtaine de centimètres sous la surface, je n'ai pas eu de volontaire pour gober ma miette de pain.

Après avoir vu un petit brochet au repos entre deux eaux et tenté de l'amadouer avec un petit leurre finesse, il a finit par partir lorsque j'ai tenté un leurre avec une caudale plus vibrante.

Après avoir profité du soleil, j'ai terminé mon thermos. Pas de poisson, mais encore une sortie bien agréable.

dimanche 28 avril 2013

Première sortie au soleil

Les blancs commencent à se promener le long des berges, en bancs plus ou moins nombreux. Certains d' entre eux pourraient bien être malades car ils avaient des tâches blanches sur le dos ou sur la queue.
Est ce que le vagabondage est incompatible avec se nourrir ? Après mes essais classiques au pain, j' ai tenté les petits vers de terreau (ce matin c' était jardinage). Et bien pas moyen de les faire mordre. Un ou deux allaient bien jusqu'à taper brièvement dans la miette ou le vers, mais pas un seul n'a goûté...
Le soleil était bien agréable a défaut de prendre du poisson. Plus que quelques jours avant d'aller titiller les perches.

dimanche 14 avril 2013

Bientôt la reprise

Carte de pêche à jour, ma nouvelle boîte de poche "carnassiers" est prête. Compacte, fonctionnelle, légère, solide et organisée, elle tient dans la poche d'un Jean. En prime, elle ne coûte que quelques euros.


Version clapets démontés mais remplie pour bien voir l'espace disponible et la variété de leurres qui peuvent entrer dedans.


Version opérationnelle, ouverte avec deux clapets ouvertes.


Version fermée, qui tient dans la main et dans la poche. Il y a même un œillet pour l'attacher et potentiellement la porter autour du cou.