Vive la braderie !

Le rituel annuel de la métropole Lilloise se précise. Les alentours de la citadelle sont encombrés au point de plus pouvoir poser un pied par terre, ni même approcher de l'eau. Des voitures sont garées au ras du bras mort du canal, même pas moyen de passer entre les véhicules et l'eau (parfois le coffre du véhicule déborde au dessus de l'eau). Et quand ce n'est pas un véhicule, c'est une tente ou une barrière, et un(e) gros(se) lourd(e) qui t'insulte (en français, flamand, polonais ou allemand) si jamais tu oses t'approcher de sa zone "privée" pour tremper le leurre. 

Les pistes cyclables et certaines voies de bus sont elles aussi devenues des zones de non droit, où les gens sont prêts à se battre pour poser leur chargement / tente / véhicule... A "argumenter" qu'ils avaient marquer leur emplacement à la bombe de peinture sur le sol ou les arbres depuis plusieurs semaines. En prime, c'est déjà une poubelle géante ou les détritus, bouteilles, sachets vides, couches, voir excréments qui ont envahi le sol et l'eau.

Je fais un gardon de ~ 20cm et puis je repars c'est vraiment trop insupportable. 

Essai de canne plus courte et stratégie

Hier, essai d'une nouvelle canne : Kyoceram Televit 270. Je voulais faire un essai avec une canne plus courte pour les endroits encombrés et pour pêcher sous les arbres (et voir ce que valait une canne carbone à moins de 10 euros). Même poids que la Caperlan Telepocket 400, mais seulement 2.70 m avec un encombrement de 40cm. Les sections de carbone sont beaucoup plus épaisses et la finition est beaucoup moins soignée. Le scion plein est rikiki : la moitié de la longueur de mon scion habituel.  La canne est plus souple et moins rapide. La prise en main est correcte : le talon est recouvert d'une matière un peu rugueuse qui ne fait pas trop transpirer et évite la glisse. Comme la Garbolino, cette canne est prévue pour être tenue au talon et avec cette longueur cela va pour l'équilibre de la canne. 

En arrivant, toujours les groupes de blanc en surface, je commence donc à la boulette de pain. Première coulée, première brème. La canne se plie plus que la Telepocket sur ce genre de prise, c'est pas si mal une fois le poisson accroché cela amortit davantage. Elle est montée comme précédemment : 50 cm de fil nylon 0.16 suivi d'un hameçon de 16 monté sur un bas de ligne de 50 cm en 0.12 (ni flotteur ni plombée).  

Avec une canne de cette longueur, je dois m'approcher un peu plus. C'est très intéressant de travailler sur la discrétion de l'approche, puis de faire tomber la boulette de pain au milieu du groupe pour avoir un petit ploc et attirer l'attention des blancs. Les gardons se jettent parfois littéralement sur le pain, tellement que tout le monde le bouscule mais personne ne le gobe. Si je fais une micro animation du scion, alors la bousculade recommence. Si jamais la boulette en est à sa troisième coulée cela arrive qu'ils déshabillent entièrement l'hameçon (sans personne qui mange le pain au final).  Lors de ce genre de "bousculade" la boulette fini par descendre en dessous des petits excités et c'est un poisson plus gros qui fini par engamer. J'ai eu quelques loupés de ferrage mais c'est une pratique vraiment sympa.  

Je finirai par un peu de dandine au mini jig 5g. La canne pêche un peu par sa souplesse sur cet exercice. Deux ferrages loupés et une perche de sortie qui se décrochera toute seule au dessus de la berge. La souplesse de la canne est un point faible pour le ferrage au leurre (ou alors il faudrait que j'appuie un peu plus). Je trouve que la sensation de pêche est la même qu'avec la canne 3m en fibre de moustique. Pas eu l'occasion d'essayer la pêche avec un leurre souple, mais je ne me fais pas d'illusion ce sera trop souple je pense. C'est sans doute moustique qui récupèrera la canne pour nos sorties a deux: moins d'encombrement et un peu plus légère (les 4m sont un peu longues pour elle).

Cure de jouvence

Sortie uniquement au blanc. Je fais le montage le plus minimal : 1 m de fil, hameçon de 16 sans plombée, des miettes de mon sandwich du jour.  Je pars à la recherche de groupes de gardons / rotengle le long de la bordure. Une fois repérés, je laisse tomber le pain au milieu du groupe en essayant de faire un "ploc" histoire que cela attise leur curiosité. Ils tapent dans la miette, goûtent timidement, dès que la miette disparaît, je ferre.  Parfois, la miette ne les intéresse pas donc je recommence, mais je la remonte doucement histoire de ne pas leur faire peur. Parfois, l'hameçon ressort nettoyé et la miette est restée. Il n'y a pas de raison que je gagne à tous les coups. Comme hier, les poissons sont piqués au niveau de la bouche donc facile à décrocher sans les blesser et à remettre à l'eau.

Ce matin, ma commande de mystic est arrivée (classique le duo rouge / jaune), donc je m'y essaie. Petit moment de nostalgie, la dernière fois que j'ai tenu un tube entre les main devait être il y a 25 ans... Même stratégie que pour le pain. Le rouge les laisse totalement indifférents. Le jaune par contre les titille. Il goûtent et recrachent, parfois plusieurs fois. C'est super intéressant : ferrer avant qu'ils recrachent mais suffisamment tard pour que l'hameçon ait eu le temps de franchir la bouche... Rester détendu et travailler les réflexes.  Par rapport au pain, cela coule plus vite, et donc la fenêtre de temps pour tenter les poissons à chaque coulée est plus courte.

Je vais faire une demi douzaine de rotengles et gardons, rater quelques ferrages et deux poissons se décrochent, un petit juste avant le bord et un plus gros (que le second en photo) peu de temps après le ferrage. J'ai vraiment été surpris de piquer un poisson "aussi gros" (de l'ordre de 25 cm). Et donc, je pense avoir remonté trop vite ma ligne... Je voyais des petits en surface, mais ceux qui étaient en dessous semblaient plus gros. Je trouve que le gardon de la seconde photo se défendait pas mal du tout. Je dirai davantage qu'une perche de la même taille (en même temps j'étais sur du 0.12 et pas du 0.20 comme pour les perches, mais je ne sais pas si cela change grand chose).

En parlant de perches, la dernière prise était une perche sur du mystic jaune. Contrairement aux blancs, elle avait bien engamé l'hameçon. Les blancs sont un peu timides à goûter, ce n'était pas son cas. Pour les blancs, il ne faut pas "animer" l'hameçon mais le laisser descendre naturellement. Par contre pour la perche, l'arrêt de l'hameçon devant sa bouche avec un micro coup de scion a été très efficace pour la faire gober.  

Bien que je cherchais du blanc avec une canne au coup et des appâts de blancs, j'ai vraiment trouvé les même sensations que dans la pêche au leurre (même si je me suis déplacé un peu moins que d'habitude). J'étais vraiment comme un gamin au bord de l'eau à suivre les mouvements en surface et à tenter le coup à chaque fois. J'ai l'impression que cela faisait bien sourire la personne assise sur un banc pas loin de moi. Surtout quand j'ai décroché le "gros" gardon et que j'ai dit "Arrgh... loupé" en le regardant tout en me marrant. 

Blancs à vue

Pas beaucoup de perches actives ces dernières sorties. J'ai quand même pu "valider" mon montage de ligne sur le scion avec une ficelle sur deux perches (une au jig et une au Rockvibe 2" sut TP 1.7g).

Par contre, toujours beaucoup de blancs en surface (principalement des gardons et rotengles a priori) qui gobent ou s'aliment juste en dessous de la surface. Régulièrement ils suivent le leurre, mais ne vont pas jusqu'à attaquer. Il faut dire que certains sont à peine plus gros que le Rockvibe. 

Je fini donc par sortir la pochette d'hameçons achetés pour ma princesse et qui sont restés depuis dans ma pochette de leurres (des 16 sur bas de ligne de 0.12). Je monte directement le bas de ligne sur le scion (super pratique avec mon bout de ficelle) ce qui fait une longueur de 50cm. Je mets une boulette de pain (il restait deux bouchées de mon sandwich). Et c'est parti pour quelques minutes de pêche au pain à vue sur hameçon de 16 sans plombée.  

Je pose la boulette près d'un groupe et je laisse doucement couler. Ils viennent voir, tapent dedans et finalement, il y en a un qui semble se décider (je ne vois plus la boulette de pain). Je ferre doucement, mais loupé. Les blancs 1 - moi 0. 

Je recharge et je recommence. Lorsque je ne vois plus la boulette de pain, je ferre, et pif un carpeau au sec. Les blancs 1 - moi 1. Piqué comme un carnassier au leurre, tout prêt de la bouche, c'est super pratique pour le décrocher. Une fois remis à l'eau il repart comme une bombe. C'est pas gros, mais super rigolo. (Désolé pour la mise au point foireuse, le téléphone n'a pas pris le bon plan.) 

C'est l'heure de partir, mais c'est clair que je vais y revenir. La prochaine fois, je mettrai quand même 1 m de ligne pour pouvoir laisser mon pain couler un peu plus longtemps, sans avoir la canne au ras de l'eau. Une autre envie : faire une mouche sur un hameçon de 16 pour essayer de les pêcher on the fly. Y'a pas à dire la pêche à la mouche me titille de plus en plus depuis que j'ai découvert le Tenkara.

Fixation de la ligne sur le scion

Jusqu'à maintenant, j'utilisais la méthode de fixation "classique" de la ligne sur le scion plein carbone: boucle à la base du scion, enroulement de la ligne tout le long du scion, deux demi-clés pour terminer et un bout de gain silicone pour maintenir le tout. Cela marche bien, mais mon soucis est lorsque je me déplace entre deux postes. Option 1: je démonte le tout pour bien rentrer le scion et ne pas risquer de le casser. Le scion est bien protégé mais cela prend du temps à chaque fois. Option 2: je replie toute la canne, sauf le scion que je laisse sorti. C'est rapide, mais à chaque fois je risque de casser ce scion si fragile.

Hier soir, j'ai bricolé une attache de scion sur la base de ce que j'ai pu voir (a) sur le site de Caperlan sur la présentation de la canne, mais non disponible sur les versions actuelles de la canne, et (b) sur les canne de Tenkara. Pour cela, j'ai utilisé quelques cm de corde d'escalade en 2mm de diamètre. Le bout  de corde est creux et donc j'ai enfilé 2cm de scion enduit de super glue dans la corde et attendu que cela sèche. Désormais, je peux fixer ma ligne avec une simple boucle en quelques secondes. Entre deux postes, je peux replier totalement la canne, éventuellement en laissant le fil fixé et la canne est ainsi protégée. 

Autre avantage, je peux changer facilement de ligne entre deux postes (principalement pour faire varier la longueur de ligne). Il ne reste plus qu'à tester !

Essai de la Tresse Sufix Fuse

Hier en fin de journée, petit essai de la Tresse Sufix Fuse coloris orange fluo en 0.10 (pas trouvé plus fin). Je monte une ligne de 2.5 m avec un bas de ligne de 50+ cm de fluorocarbone en 0.23. Je fais un nœud de grinner double pour faire le raccord fluorocarbone / tresse (5 tours pour chaque). Le leurre est un Big Bite Baits Slabe Tube Tennessee Shad (2.5 cm) sur une TP de 1.7g.  Animation lente au fond avec régulièrement des tirées plus longues et douces. Résultat: deux petites perches et une casse. 

Bilan Bien que du 0.10, je trouve le fil raide, il ne doit pas être fait pour pêcher si léger (résistance de 5+ kg). Je n'ai pas essayé avec une TP plus lourde (genre 3.5g). Le coloris orange fluo ne fait pas peur aux perches, 50 cm de fluorocarbone étaient suffisants. Sur un accrochage au fond, je tire tranquillement pour essayer de décrocher et j'ai droit à une casse sur le nœud de raccord. C'est la première fois que cela m'arrive avec ce nœud (pourtant recommandé par la tresse). En regardant plus finement, j'ai l'impression que la tresse a coupé le fluorocarbone.    

Sortie rockfishing

En fait c'était du "quai-fishing", petite sortie sur Dunkerque. Recherche de poissons au raz des quais avec les jigs Tonerre 13g un argent et un bleu de Caperlan (gamme eau douce), le tout sous un soleil de plomb pendant l'étale de pleine mer (vraiment pas le meilleur moment). Une fois au fond je fais monter le jig d'environ 1m, rapidement mais pas trop brutalement. Premier "lancer" derrière un bateau pilote et paf, un petit lieu (presque 20cm). La touche et la défense me font penser à une perche du même gabarit.

Petite photo, retour à l'eau puis je recommence mon animation en étant un peu plus ample dans l'animation. Second touche similaire à première mais la défense est plus forte. Je remonterai un tacaud,  mais pas très sportivement : il est pris par la queue... désolé. Il repartira lui aussi sans demander son reste.

Après une demi heure de quai-fishing, je sors le lancer pour aller chercher les bars (super spook et LS). Eh bien, pas trouvé de bars... j'aurai du rester sur ma première approche. J'ai simplement croisé une meute de gros mulets (environ 50 sujets) dans une eau mixte canal / mer, mais à un endroit totalement inaccessible. 

Tenkara Fly Fishing

Je viens de tomber sur une technique de pêche japonaise Tenkara Fly Fishing : la pêche à la mouche avec juste une canne, un fil et une mouche... excellent non ? Les cannes sont beaucoup plus chères que ma canne à coup, mais l'idée est la même. Je vais ingurgiter ce que je trouve sur le sujet pour améliorer ma technique. Et comme les chevesnes de la semaine dernière m'ont fait loucher sur les mouches, c'est l'occasion. La pêche au leurre au coup est très zen, de savoir que les japonais l'utilisent depuis plus de 200 ans ne fait que renforcer cette perception. 

Tenkara fly-fishing from Tenkara USA on Vimeo.

Dernier brochet du Meu

Dernier jour au bord du Meu, petite sortie du soir. Retour au fluoro-carbone, mais cette fois-ci je mets 50 cm de 40/100 au bout du nanofil, je risque moins qu'en 23/100. L'animation du poisson n'est malheureusement pas aussi souple, mais au vu de la population de brochet c'est plus sage. Je passe donc le Ripple Shad sur une TP de 3.5g. 

Après quelques accrocs dans les branches basses, et sous les yeux ronds d'un ragondin qui me regarde depuis le début de la sortie, je reprends les animations tranquilles sur le fond. Je peigne les bords et le milieu de la rivière, avec quelques tirées un peu franches pour signaler aux alentours que le dîner est servi. Après 20 minutes, sur le second poste, je sens que l'on me croque le leurre, mais il est relâché aussitôt. Plutôt que de faire une accélération comme la dernière fois dans cette situation, action qui n'a rien donné, je laisse tomber le leurre et je fais un micro soubresaut. Je sens de nouveau qu'il est pris et donc je ferre, c'est parti pour le rodéo. Pas très violent, mais relativement lourd, donc ce ne doit pas être un rikiki. Plus court que mon avant bras il doit faire de l'ordre de 40-45 cm. 

Deux petites photos, et hop c'est reparti pour qu'il continue sa croissance. Le ragondin est parti. Je fais de même. Ces quelques jours proche de l'eau ont été bien agréables. Vivement les prochaines vacances !

La série continue

Après quelques lancés avec différents leurres, rien, pas une touche. Je tente un dernier lancer avec un Rockvibe 2" Moebi sur TP 1.7g et pif, ça bloque puis ça gigote dans tous les sens. Petite pose pour la photo et il repartira à l'eau tranquillement. 

Pas moyen de toucher des perches, je tente un nouveau leurre : Big Bite Bait Sibe Tube 4.5 cm Tennessee Shad. Pas de réaction, je monte sur le pont pour repartir et je tente une dernière depuis le pont pour dandiner à ras la pile... accroché ? Non ça monte, aaargh encore un brochet mais plus gros (sans doute 40-50) et là le fluoro-carbone il aime pas du tout. Je ferai une sortie un peu plus tard avec un bas de ligne acier 7 brins, mais là que dalle... Décidément l'animation minimaliste en UL marche bien pour les brochets, mais c'est difficilement compatible avec 700 dents acérées...

Martin

Hier, petite tentative de coup du soir pour "piquer un chevesne". Je me poste sur le pont, avec un petit leurre souple rouge transparent. Je m'essaie à l'immobilisme pendant que le scion fait à peine frétiller le leurre. Ils ne sont pas du tout intéressés. Au bout de quelques minutes, un choc dans la canne et un poids (léger) : venant de sous le pont un martin pêcheur s'est posé sur la canne ! Il reste 10-15 secondes posé à me regarder. Lorsque j'essaie de glisser doucement la main dans ma poche pour attraper mon téléphone et faire une photo, il reprend son envol et poursuit sa route. Tant pis pour les chevesnes, cela valait vraiment la peine de sortir.

Je change de poste et longe la berge encombrée avec un Ripple Shad 7 cm naturel sur TP 1.7g noire, animation toute tranquille sur le fond, je pense m'accrocher mais non, des coups de tête. Quand je vois que c'est un brochet je me dis que le 23/100 n'a pas grande chance. Il se ne bat pas beaucoup, comparé aux deux rikikis de ces derniers jours. J'en profite et j'essaie de faire le plus court possible pour ne pas couper. Une fois sur la berge par contre il est bien vigoureux. 41.5 cm plutôt gras qui repartiront après la photo tranquillement vers le fond. 

Maintenant que maître Esox est retourné à l'eau, je me dis que j'ai peut être une chance de piquer une perche. Je refais le bas de ligne, reprends l'animation avec le Ripple Shad bien écorché et deux mètres plus loin il devait avoir un copain car je me fait couper net, rien senti. Demain soir, je reviens avec un BDL acier !

Les sauterelles

Petite sortie sur les poissons vus hier, truite ou pas je me pose la question. Je fini par penser que ce sont des chevesnes (je n'ai pas encore été présenté en chair et en arrêtes). Ok il faisait chaud, mais même en faisant descendre tranquillement une sauterelle le long du courant et au dessus des poissons, il n'y aucune réaction. Ils se déplacent tranquillement d'un nénuphar à l'autre. Ils ne fouinent pas du tout le fond. Ils sont en banc de 15-20 avec trois beaux spécimens et des plus petits. Dès que l'on fait un mouvement brusque sur le pont, même sans ombre portée, c'est le sauve qui peut : ils fusent sous les nénuphars.

De l'autre côté du pont, dans l'ombre et dans le courant, une jolie zébrée (de l'ordre de 20 cm) s'est laissée tenter par un Big Bite Bait Crappie Thumper 2" sur une TP 1.7g en animation minimales. Je laisse tomber le leurre au ras de la pile de pont, puis je le laisse suivre le courant en donnant des micro coups de scion et en essayant de ne pas perdre le contact avec le leurre. (Comme hier quoi.)

Je me demande si je ne vais pas finir par mettre un ver de terreau sur mon hameçon pour tenter les froussard(e)s de l'amont. En tout cas, je compte y retourner ce soir.

Esox bretons

Petite sortie dans le Meu, près d'un pont sous les arbres au frais pour cette après midi bien chaude. Entre les piles, après le pont, dans le courant les poissons sont quand même actifs... Je commencerai par une jolie perche d'environ 25cm, sur un Lunker City Fin-S Fish Naturel 6 cm / TP 1.7g.

Ensuite ces sont les brochets qui entrent dans le jeu, mais ils sont rikiki ! Ils sont encore plus gourmands que les brochets normands ! Le plus grand des deux faisait Max 25 cm. Tous les deux sur le leurre Fin-S Fish naturel. Une fois remis à l'eau, ils repartent comme des bombes.

Je rate un poisson sur un essai du petit jig magique, peu de fond donc pas facile à jiger comme à l'habitude et sans doute un ferrage pas assez appuyé. De l'autre coté du pont nous avons vu des truites de chez truite... les deux plus belles sont de l'ordre de 50cm. Mais comment aller les chercher dans les nénuphars sans finir par une casse...

Prise de poids...

... des leurres uniquement. J'ai essayé un jig 13g dans le courant. Pour la canne c'est un peu lourd, mais je voulais voir si cela tenterait des perches plus grosses. Eh bien non, toujours à se demander comment cette perche comptais avaler ce leurre...

Après quelques nouveaux essais de lames et de cuillères, retour au traditionnel petit jig, huit perches feront le voyage dans mes mains avant de retourner à l'eau. 

Je crois qu'il va falloir que je fasse une sortie en emportant uniquement les lames histoire de ne pas avoir la tentation de passer aux jigs avant chaque changement de poste.

Big Fish