Au royaume de l'oie la dandine est de mise.
Après le boulot, petite sortie sous le soleil. Eau plutôt claire, des gardons se prélassent en surface. Pas une touche sur la zone habituelle. Je poursuis ma route et rejoins le lieu où le bras mort rejoint le canal grand gabarit. Il y a quatre étages de déversoirs. Chaque déversoir a une profondeur de l'ordre de 3 à 3.5 mètres.
Après quelques essais au leurre souple en amont du premier et dans les déversoirs, je loupe quelques petites perches qui tapent dans le leurre sans vraiment attaquer. Trois d'entres elles feront un tour dans les airs, mais frétillant frénétiquement de la queue, elle se décrocheront avant le bord et retomberont à l'eau. J'aurai peut être pas du écraser mes ardillons.
Je regarde mon voisin le canard (trop timide pour accepter une photo), et nous sommes d'accord: c'est le moment de tenter la dandine. Je sors donc un petit leurre à dandiner de 5g (de chez Geologic). En dandinant tranquillement au fond, les perches se laissent tenter volontiers.
Après une quinzaine de demoiselles, le verdict est sans appel: ce leurre monté sur un Nanofil avec un base de ligne en fluoro-carbone marche du tonnerre. Je loupe quand même plus de cinq ferrages. La canne reste très souple et les demoiselles sont timides. Pour ne pas pourrir mon lieu de pêche, je rejette les perches dans le déversoir en dessous de celui que je pêche.
En plus de la dandine au fond, je laisse traîner le leurre dans le courant. Même plus besoin de se fatiguer le bras, le leurre s'anime tout seul. La prochaine fois il faudra que je tente une petite cuillère dans le courant pour voir.
Bilan, en minimalist fishing, la dandine est de bon aloi.
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