lundi 5 mai 2014

Ouverture en deux temps

Première tentative le 2 mai dans l'Orne en crue. Ce torrent est en fait le chemin d'accès au bord de l'eau, les pâturages étaient sous plus de 10cm d'eau. Sur une heure de tentative de pêche, le niveau est monté de plusieurs centimètres. Le débit de l'eau faisait plier la canne avec un rockvibe 3" sur une TP de 3.5g, et sa couleur devait le rendre totalement invisible. Même en explorant tous les coins les plus calmes, cela n'a rien donné.


Seconde tentative aujourd'hui dans la Deûle, quelques touches de perches et deux petites de sorties. Un beau soleil, pas mal de vent, l'eau était couverte de pétales tout en étant claire. Beaucoup de gardons en vadrouille, mais vraiment trop de vent pour les titiller au pain. 
 

lundi 21 avril 2014

Le retour des gardons

Petite sortie en ce début d'avril, le temps est magnifique on se croirait fin mai. Les carpes sont en surface, à se promener en groupes de 5 à 20 poissons. Les gardons, en maraude aussi et en en banc beaucoup plus nombreux, vont même jusqu'à sauter en surface. La fraie ne doit pas être loin de commencer.


Une demie douzaine de gardon se laisseront tenter par une miette de pain. Toujours sur un montage minimaliste, sans flotteur ni plomb. Tous autour de la vingtaine de centimètre et bien vigoureux.



J'arriverai même à tenter une carpe longue comme mon avant bras, mais en 0.12 je ne faisais vraiment pas le poids... La canne (la c400) s'est pliée en deux avant que le nœud de l'hameçon ne casse.


vendredi 7 mars 2014

Métal fishing

Il fait toujours aussi beau. Après deux jours sans poisson, j'essaie une sortie au métal avec une lame SpinMad CMA 2.5g. Je ratisse les différents niveaux de la couche d'eau, en faisant varier les animations et rien. Je passe sur un tail spinner SpinMad Big en 4 g. Et après une dizaine de postes, je reviens sur celui où j'ai raté un sar la dernière fois. Je ramène le plus doucement le plus près du fond possible. Après un petit coup (tape sur le fond ou bien tape de poisson), je sens une bonne résistance et paf : un petit barracuda d'une quarantaine de centimètres. Il se débattra tellement une fois sorti qu'il finira par couper le fluoro (du 0.23).


Après de nouveau ratissage dans les différentes couches, je laisse couler le leurre à mes pieds, au ras de la roche. A la seconde dandine tranquille, paf : un petit serran chevrette se fait berner. Il donne l'impression de vouloir rentrer dans la roche.


Après un dernier lancer "pour la route", je refais un passage au ras du fond doucement et je me retrouve arrêté net. Comme cela ne se débat pas, je pense m'être accroché mais en tirant doucement, c'est lourd mais ça monte. Je pense alors à un poulpe. Je continue à remonter doucement tout en ayant un sacré poids au bout de la canne. Lorsque je me rends compte que c'est la chose, j'ai envie de rire, c'est une dernière prise qui restera dans mes annales. Le SpinMad s'est pris dans la seule aspérité de la pierre !


A la prochaine !


mardi 4 mars 2014

Dansons la jig

Suite à des échanges sur FSF, petite sortie au jig pour voir ce que cela donne.

Les seuls jigs dont je dispose sont les Geologics que j'utilise pour la perche en eau douce, en dandine le long des quais des canaux du nord. Le jig me semble d'ailleurs plus conçu (photo de gauche) pour une dandine que pour une pêche en linéaire : œil côté triple (un certain nombre de carnassiers attaquent l’œil), et qui papillote à la descente, c'est souvent à ce moment que les perches attaquent.



Pour une pêche linéaire, et après une demi heure sans rien, je retourne le jig (photo de droite) et reprends la prospection dans les différents niveaux de le couche d'eau, en variant la vitesse, le nombre et l'intensité des twitchs, pas de résultats. J'essaie les bordures, un peu plus loin du bord (de l'ordre de 20-30 mètres), dans les zones d'écume et dans les zones plus calmes. Soit ma technique, soit le leurre ne plait pas, soit c'est l'heure de la sieste...

Avant de partir, je tente un coup de dandine sous mes pieds, plutôt tranquille et au ras du fond. Paf, premier essai transformé : une girelle me sauve de la douille. Comme sur les leurres souple, j'ai constaté qu'à chaque fois les girelles attaquaient le queue du leurre. Cela expliquerait il que je n'en faisait aucune avec l'œil coté triple ?



Sur le chemin du retour, je tente quelques prospections au leurre souple. Je pense avoir une touche, et lorsque le leurre a terminé sa course je le sous et me rends compte qu'il en manque un bout : on dirait une (petite) bouchée.


En rentrant je passe par le port, et vais dire bonjour à mes amies les castagnoles : il me reste un peu de pain de mie dans la poche. J'en lance quelques miettes et les regarde se chamailler. L'organisation est toujours la même : les castagnoles sont les premières sur les miettes dans les couches hautes, voire en surface, ensuite viennent les saupes un peu plus grosses, qui une fois alertés sautent dans tous les sens voire hors de l'eau, et enfin en dessous les girelles, qui ne vont toucher au miettes que s'il en reste à ce niveau ou bien si les autres les ont entraînées vers le fond.

Un groupe de saupes d'une vingtaine de centimètres passe comme une bombe, suivi par ce qui pourrait être deux sar à tête noir en maraude (je ne suis pas sûr de l'identification pour ces derniers, tache noir sombre devant la queue et derrière la tête). L'un des deux chipe la miette d'une castagnole. Alors je sors ma canne au coup de poche et tente de leur proposer une bonne grosse miette bien tassée histoire qu'elle arrive au fond. L'un d'entre eux s'en charge après l'avoir de nouveau chipée au groupe de castagnoles / saupes et file. Et là, pas paf : mon ferrage ne devait pas être assez appuyé car l'hameçon (14 sans ardillon) lui ressort de la bouche avec le reste de la miette... Caramba ! Je laisse de nouveau couler ce qui me reste de miette et une petite saupe vient me remonter le moral (oui oui, elle s'est soulagée sur moi avant de repartir à l'eau).


samedi 1 mars 2014

Poulpe fiction

La journée commence sous le soleil avec une nouvelle zone à essayer. Toujours des mulets qui zonent et des castagnoles qui vaquent à leurs occupations. Au premier lancer une tape pas franche, qui fait penser à une touche de girelle. Au second idem. Mais au troisième c'est plus franc, vraiment plus franc: un serran qui se défend bien. Il n'aura pas su résister à l'imitation de petit poulpe de big bite baits.



Ensuite, je tombe sur un banc de castagnoles et de saupes. La dernière fois que nous sommes venus je me suis dit que la technique des gardons d'été devrait pouvoir faire l'affaire. Je jette une boulette de pain et c'est la folie dans le groupe. Mieux encore, l'animation attire d'autres groupes qui se chamaillent pour avoir une bouchée. Pendant cette orgie, je vais voir un loup impressionnant mais qui m'a vu aussi et n'a pas vraiment demandé son reste (même pas eu le temps de prendre ma canne posée à côté de moi). Pas de doute sur l'espèce sa dorsale était sortie. Je pense qu'il espérait profiter de l'activité pour passer à table. Le plus gros bar que j'ai attrapé cet été en Normandie faisait 56 cm et il était plus petit que celui là (et surtout beaucoup moins dodu). 

Tant pis, je change de technique pour la mie de pain. Canne au coup de 4m (toujours dans mon sac) hameçon de 14 sans ardillon monté en directe et juste une boulette de pain de mie bien tassé (je n'ai pas de chaillou). J'en profite pour appeler moustique afin qu'elle prenne au moins un poisson. Comme avec les gardon on ne gagne pas à tous les coups, mais on sortira deux girelles, trois saupes et deux castagnoles. Moustique est ravie, les poissons ont chacun été baptisés avant de repartir et une fois dans l'eau elle les reconnaissaient (à ses dires).





Une fois moustique repartie, et en arrivant sur un des postes d'hier, je me lamente. Au fond de l'eau une tache blanchâtre que je prend pour un sac plastique.  Me demande si je peux le remonter, il change de couleur... Je vous jure, j'ai pas bu. C'est alors que je me rend compte qu'en fait c'est un poulpe, collé au fond. Je me dis que j'ai aucune chance de le décoller donc j'attends ma meilleure moitié qui est en route, en espérant qu'elle pourra le voir. Mais il commence à se déplacer au fond à se glisser dans des interstices vraiment pas large, tout en changeant de couleur. 

Et puis je me dis que j'ai rien à perdre à essayer (si ce n'est un leurre). Alors je fait un peu danser mon leurre au dessus de lui. Mais cela lui fait peur plus qu'autre chose, il se glisse un peu plus profond entre deux pierres.  Je lance un peu plus loin et passe doucement au dessus de lui, il remonte un peu et sort de son trou. Je lance une seconde fois et là juste après que le leurre est passé il le suis et l'attrape d'une tentacule. Yaaalaaaa, je pompe vite histoire de le faire monter et hop il est en "pleine eau" il ne peut plus se ventouser. Il crache de l'eau en veux tu en voilà, pas content du tout. Reste un dernier problème, ses tentacules font plus de deux fois celles du poulpe d'hier. J'ai peur que le fil casse si je le lève... (Je fais donc une photo histoire d'avoir un souvenir.)



Je comprends pourquoi certains disent le gluant, pas moyen de l'attraper par une tentacule tellement cela glisse. Je passe la canne à ma meilleure moitié et je descend sur un ponton flottant pour être plus près de l'eau. A deux reprises je le trouve trop proche du bord donc nous l'éloignons un peu la canne. Au bout d'un moment j'essaie de le faire s'accrocher à ma main ce qui marche pour une tentacule, mais dans le même temps il en a collé deux sur le caisson flottant où je suis descendu pour l'attraper. Et là je le sens glisser à toute vitesse sous le caisson en me laissant un petit goût d'inachevé. Il est plus futé que moi, félicitation monsieur le poulpe.  


vendredi 28 février 2014

Chantons du rock sous la pluie

La pluie du sud n'est pas plus chaude que la pluie du nord, quand on est mouillé on a froid. Aujourd'hui deux sessions d'une heure : la première interrompue par une demande d'utilisateurs et la seconde car je ne sentais plus mes doigts. Les photos manquent cruellement de lumière... 

Première manche, je longe les quais et commence à pêcher dès le début du port juste sous mes pieds. Au dessous des bancs de petits poissons (des sombres, je ne suis pas capable des les identifier du dessus) et de mulets, je tapote le fond avec un Big Bite Bait qui ressemble à un petit poulpe gris/blanc à paillettes. La première à se faire avoir est une girelle (me semble-t-il) de 15 cm, prise juste en dessous de la bouche. Très curieuse dès que le leurre touchait le fond elle venait voir et tapait dans le leurre. 


Ensuite, j'essaie une animation un peu plus dynamique. Et je vois un poisson qui suit, tape et revient à chaque fois vers le leurre. Cela me rappelle les perches... Et c'est une cousine de méditerranée, le serran --mais pas le même qu'hier, que je fini par réussir à ferrer. C'est un poisson qui se défend vraiment bien je trouve, pour une vingtaine de centimètres la canne gigotait bien.


Seconde manche, je me dis que la pluie va cesser. Cette fois-ci j'attaque au rockvibe vert pailleté, et dans les premières minutes paf le leurre. La touche est franche, mais une fois ferré c'est beaucoup moins nerveux : un(e) gobie mais tout rouge de colère. Affamé ou bien pas content que je passe sur son territoire ?


Ensuite, petit passage à vide car j'ai quelques tapes, mais pas moyen de ferrer. J'ai vu sortir un truc d'un trou du genre poisson longiforme (un tout petit congre ?) qui sort puis tape puis rentre dans son trou en marche arrière aussi vite qu'il est sorti. Deux casses aussi, une où je m'accroche et l'autre où je pense m'être fait braquer -- temps de réaction trop long donc l'adversaire a eu le temps de rentrer dans son trou.

La pluie s'intensifie plutôt que de cesser et "Entends tu le tonnerre ? Il roule en approchant." Venez dans le sud qu'ils disaient il fait beau... Je me dis quelques derniers lancers avant de rentrer me sécher et je fais bien. Je ressors le rockvibe pour faire un peu de linéaire et PAF la canne se plie bien et cela s'agite fort : un petit barracuda de 36 cm. Même taille que la sériole, mais beaucoup plus fin, beaucoup plus nerveux mais moins puissant en même temps. (Note : pas terrible la pince...)



J'ai aussi recroisé un banc qui pourrait être des sérioles, mais pas eu le temps de lancer. J'ai aussi vu des petits groupes de petits sars ou d'oblades (je ne saurais être affirmatif). Mes pieds sont aussi mouillés que mes leurres, et l'orage est presque sur moi, mais qu'est ce que ça fait du bien !

jeudi 27 février 2014

Premier rockfishing d'enfer en Méditerranée

Première sortie rockfishing en méditerranée pour ces quelques jours de vacances dans le sud. J'utilise une Daiwa Theory 702 ULXFS "Shacky" 2-8g avec un moulinet 1500. J'utilise aujourd'hui la seconde bobine garnie intégralement de fluorocarbone en 0.18.  Entrée de port, au rockvibe 2" blanc pailleté sur un TP 2g naturelle. 

Je lance entre des bateaux, en essayant d'éviter les amarres, soit le long du quai soit légèrement sous les coques. Après quelques minutes le bal est ouvert. Une tape, la canne plie bien et le moulinet cliquette un peu : une jolie sériole / limon de 36 cm (pour une canne UL). Elle était accompagnée d'une dizaine de copines, qui la suivaient jusqu'à ce que je la sorte de l'eau. Mais le temps de la décrocher, prendre une photo et remettre le leurre à l'eau, les autres étaient reparties. Et puis quand on pêche entre deux bateaux, les possibilités de lancer sont réduites. 


Ses copines ne répondent plus, mais au bout d'u moment une belle tape, la canne plie, le moulinet siffle et puis plus rien. La canne est toujours pliée mais plus de signe de vie. J'opte pour un poisson plus costaud que le premier et qui a plongé dans un trou... Il ne me reste plus qu'a casser le fil en tirant doucement canne droite. Aucune idée de l'espèce, mais je resserre un peu mon frein pour ne pas me refaire avoir si facilement.

Après une bonne demi heure de vide, une nouvelle tape, mais beaucoup moins nerveux une fois que c'est ferré. Bilan ma première rascasse. Il me faudra une bonne minute pour l'attraper par la bouche. N'ayant pas l'habitude et voulant éviter de me faire piquer je préfère ne pas prendre de risques... 


Une fois décrochée, photographiée et remise à l'eau, une de ses copines se jettera de nouveau sur mon leurre quelques minutes après. Cette fois-ci je serai plus rapide à l'attraper une fois hors de l'eau. 


Le ciel se couvre un peu, je profite de mon thermos de chicoré/café pour faire une pause. Et après quelques lancers infructueux (et une casse sur le fond -- à moins de m'être encore fait braqué par l'habitant d'un trou) nouvelle tape. Juste au dessus du fond après des petits bond. Le moulinet ne chante pas mais la canne plie bien. Le serran écriture n'est pas gros mais bien nerveux. Au vu des dents, je ne me risque pas à lui mettre le pouce dans la bouche j'y vais à la pince. Cette tâche bleue est vraiment jolie. 


C'est l'heure de rentrer (déjà deux heures au bord de l'eau). Je quitte mon poste en traînant légèrement mon leurre au fond de l'eau en lui faisant faire des petits bond le long du quai. Je viens de changer pour un rockvibe 2" en vert pailleté. Je crois dans un premier temps m'être accroché mais cela tire. Alors je tire aussi, et je gagne (ouf) : un poulpe ! Ses tentacules font dans les 35 cm. J'ai du bol qu'il n'ait pas eu le temps de se coller au fond... Il crachera deux fois avant que je le sorte de l'eau, mais je n'ai pas vu d'encre en surface. C'est vraiment surprenant de le voir se déplacer sur le quai. Il est plutôt rapide a essayer de se carapater. 


Vraiment super première journée, que des poissons (et un poulpe) que je n'ai jamais péché jusqu'à aujourd'hui. 

mardi 11 février 2014

La moule au leurre

Le rockvibe prend de tout... Petite sortie dans le vent (85km/h) et sous la pluie après un mois loin de l'eau. La mer est bien teintée là où habituellement on voit le fond. Je ne verrai pas un poisson, mais, et c'est une première, une moule à mordu sur mon leurre...